mercredi 16 mai 2007

CANNES

LES COULISSES DE CANNES


Pour son 60ème Festival, Cannes accueille une nouvelle fois tout le fleuron du 7ème art international...


Pour cette édition anniversaire, il était nécessaire pour mes coéquipières et moi-même de ne plus être de simples festivalières festoyant allègrement et gracieusement, mais de participer activement, en véritables professionnelles, aux festivités cannoises.


La transition pouvait paraître rude. Il a donc fallu trouver un compromis astucieux : travailler tout en restant de parfaites fêtardes !


C'est chose faite puisque sur le site de MK2, vous pourrez retrouver toutes nos activités nocturnes et festives quotidiennes ! Les vidéos des soirées immanquables de la croisette se trouvent dans le blog du site intitulé "Hors Champ" (comprendre le off, le censuré, les coulisses, en un mot tout ce que les médias ne vous montrent pas sur Cannes et son festival).


Départ jeudi pour un festival de folie...

mardi 17 avril 2007

FESTIVAL DU CINEMA BRESILIEN


9ème Festival du Cinéma Brésilien de Paris

Pour rester encore un peu dans l'ambiance brésilienne, voici l'événement incontournable pour tous les amoureux du 7ème art et du Brésil :
Le festival du Cinéma Brésilien de Paris, organisé par l'association Jangada.
En avant-goût, quelques films événements à l’affiche : Antônia de Tata Amaral, O ano em que meus pais sairam de férias de Cao Hamburger, Zuzu Angel de Sérgio Rezende, Fabricando Tom Zé de Decio Matos Jr… et bien d’autres surprises !!

A retenir, les deux lieux du festival :

Cinéma L’Arlequin :
films de fiction, en compétition et hors compétition du 25 avril au 1er mai
76 rue de Rennes
75 006 Paris

Cinéma Le Latina :
le meilleur du documentaire brésilien
du 2 au 8 mai
20 rue du Temple
75 004 Paris

Renseignements : 01 55 26 98 50
Contact presse : binta@jangada.org

dimanche 1 avril 2007

Samba de bençao

SAMBA DE BENCAO


Seul billet vraiment personnel, il était important pour moi d'introduire d'une quelconque manière ma fascination pour la culture brésilienne. J'ai donc tenu à présenter cette vidéo de Pierre Barouh et Baden Powell interprétant "Samba Saravah", version française de "Samba de Bençao" du poète et musicien Vinicius de Moraes, qui rend hommage aux principales figures de la chanson populaire brésilienne.


Pierre Barouh, c'est l'interprète de la bande originale d'"Un homme et une femme" de Lelouch, mais c'est surtout le créateur du label Saravah*, et un inconditionnel du Brésil, ami des plus grands comme Vinicius, Chico Buarque, Pixinguinha et surtout Baden Powell.


La fameuse phrase de Vinicius de Moraes : A vida e arte de encontro, la vie c’est l’art des rencontres" s'applique parfaitement à la vie de Pierre Barouh, qui rencontra Vinicius et Baden à Paris, après un voyage à Rio de Janeiro d'où il rentrait bredouille. De ces amitiés, des chansons et des interprétations inoubliables virent le jour...


"Samba Saravah" raconte l'origine de la samba, détaille ce qui caractérise ce rythme, cite les plus grands noms. L'amitié quasi fraternelle qui unissait Pierre Barouh au grand guitariste Baden Powell transparaît dans cet extrait. Il s'agit pour moi de la plus belle et douce des chansons, et je suis ravie d'avoir pu retrouver la vidéo de cette interprétation que j'avais en enregistrement sonore uniquement.
*: En brésilien, Sarava est une forme de bénédiction pour remercier les morts et les vivants confondus. Dans son orthographe originelle Sarava ne prend pas de h, c'est Barouh qui a rajouté en clin d’œil la dernière consonne de son propre nom.
VG
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dimanche 25 mars 2007

LES FRAGMENTS D'ANTONIN


Les Fragments d’Antonin
Réalisé par Gabriel Le Bomin
Avec Grégori Dérangère, Anouk Grinberg, Aurélien Recoing


1919. Antonin est revenu de la guerre sans blessure apparente. Pourtant, cet homme souffre. Sa blessure à lui est intime, intérieure, enfouie. Le professeur Labrousse, pionnier dans le traitement des chocs traumatiques de guerre se passionne pour son cas. Sa méthode, nouvelle et controversée, consiste à lui faire revivre les moments les plus intenses de sa guerre afin de l’en libérer.


Souvenirs de l’Enfer, Enfer du souvenir

Dans le cadre du 17ème Festival de films organisé par Images d’Ailleurs, « Les Fragments d’Antonin » s’inscrit parfaitement dans une programmation orientée autour du « Cinéma et de la Psychiatrie ».
Film magnifique et bouleversant qui traite des chocs traumatiques avec une puissance incroyable, « Les Fragments d’Antonin » distille de véritables réflexions sur le mal et l’horreur subis par les hommes pendant la guerre, et les traumatismes qui leur sont liés.
Antonin nous parle en off de la première journée de combat et du sentiment patriotique fort qui s’en dégage. De la fierté en somme. Puis la fierté fait place à l’horreur du quotidien, les compagnons deviennent des corps sans vie, et l’on s’échange de mains en mains une fiole d’alcool pour se donner du courage avant de donner l’assaut, de partir sous les balles et les bombes, de perdre la vie ou de tuer. Et cela devient du dégoût, de la culpabilité. Car ces hommes, les hommes, ne sont pas préparés à tuer, à devenir des bêtes assoiffées de sang. Alors lorsqu’il s’agit de tuer un jeune allemand dans les tranchées, Ernst, ou lorsqu’il est question de fusiller un compagnon pour l’exemple, Simon, ce sont autant d’évènements traumatisants et cauchemardesques qui hantent l’esprit à jamais. Pour tous ces morts, cette violence, Antonin souffre de reviviscences à l’infini. Il répète inlassablement les gestes de l’horreur, les noms de l'ignominie. Ceux qui l’ont marqué à jamais, comme des plaies ouvertes et purulentes, impossibles à cicatriser. Seule la douceur de Madeleine, jeune infirmière qu’il a aimée, lui revient de manière obsessionnelle certes, mais presque salvatrice.
Dans le service du docteur Labrousse, nous observons des corps marqués, affaissés, courbés par le poids de la culpabilité et de la douleur…des corps qui extériorisent les douleurs psychologiques si profondément ancrées.
Et même le docteur Labrousse, passionné par le cas d’Antonin, a vécu un traumatisme lié à cette guerre. Son fils unique, musicien, est mort au combat. Et la douce musique d’Erik Satie, jouée sur le gramophone de Labrousse, nous rappelle combien lui-même se perd dans la souffrance du souvenir. Car l’interprétation passée en boucle est celle de son fils décédé.

Combien de temps faut-il à un homme pour se construire ? Combien faut-il de temps à un autre pour le détruire ? Quelles sont nos limites face à l’insupportable, à l’horreur, à l’inhumain ?
La virtuosité de la mise en scène s’accompagne d’un montage morcelé, fragmenté. Nous pénétrons progressivement dans l’esprit et l’univers d’Antonin, nourris de souvenirs douloureux, et traumatisants. Cette construction fragmentaire s’organise autour des séances mises en place pour affranchir Antonin de ses angoisses paralysantes et morbides. A partir de divers stimuli, Antonin plonge et nous plonge dans ce passé si récent. D’abord par bribes, images et associations d’idées, sensations retrouvées. De là surgit son histoire, se dessine sa guerre. Les méandres de l’esprit d’Antonin se font petit à petit moins opaques et nous comprenons les blessures enfouies de son âme.
Ce premier film de Gabriel Le Bomin, au ton personnel, est une véritable réussite, grâce à la performance habitée de Grégori Dérangère notamment, mais aussi celle des autres acteurs. Loin des clichés et codes propres aux films de guerre, « Les Fragments d’Antonin » propose un regard neuf et décalé, mais surtout profondément humain sur les traumatismes psychologiques liés aux guerres.
Le souvenir de ce film marquera durablement nos esprits…

VG

CINEMA ET PSYCHIATRIE


17ème Festival de films du cinéma Images d'Ailleurs


Pour son 17 ème festival du film, le cinéma Images d'Ailleurs, lieu mythique à présent de la diversité culturelle cinématographique, propose d'explorer un sujet particulièrement sensible : la psychiatrie.


En effet, du 20 au 28 mars, une large sélection de près de 60 films aborde les différentes formes de représentation mais aussi du traitement de la maladie mentale. Une manière efficace de montrer comment les maladies liées à l'esprit sont traitées et perçues à travers le monde.

Films et documentaires, voici quelques oeuvres présentées lors du festival "Cinéma et Psychiatrie" :


'Titicut Follies', de Frederic Wiseman
'1914, la folie', de Annie Vacelet
'Quand tombent les murs de l'asile', de Youki Vattier
'Le goût de la vie', de Bernard et Michèle Dal Molin
'Le sixième sens', de Night Shyamalan
'Requiem', d'Hans Christian Schmid
'Les fragments d'Antonin', de Gabriel Le Bomin
'The Truman show', de Peter Weir


Images d'Ailleurs propose comme à son habitude des tables rondes et des conférences avec d'éminents spécialistes, pour mieux comprendre et nous éclairer sur la psychiatrie d'hier, d'aujourd'hui et de demain. Une exposition de photos et de peintures enrichira également ce festival pas comme les autres.


Films surprenants et bouleversants, la programmation d'Images d'Ailleurs nous plonge dans les méandres de l'esprit...au tarif unique de 5 euros !


Pour retrouver la programmation complète du festival, cliquer ici.



CINEMA IMAGES D'AILLEURS
21 rue de la Clef
75005 PARIS
Métro : Censier-Daubenton


lundi 19 mars 2007

PRINTEMPS DU CINEMA


Le Printemps du Cinéma


3 jours à 3,50 euros !


Comme chaque année depuis maintenant 8 ans, n'oubliez pas de profiter des salles obscures à 3,50 euros pendant trois jours, du dimanche 18 mars au mardi 20 mars 2007. Pour retrouver le programme complet de ce rendez-vous annuel si sympathique, cliquer ici.


DAFT PUNK FAIT SON CINEMA


DAFT PUNK AU PANTHEON


A partir du samedi 24 mars et ce chaque samedi à 00h, le Panthéon diffusera en exclusivité le film ELECTROMA, explorations visuelles, sans dialogues mais musicales de deux robots, réalisé par Daft Punk, qui avait été présenté lors du dernier festival de Cannes.


13, rue Victor-Cousin, M° Luxembourg


Pour voir la bande annonce du film : www.youtube.com/watch?v=dzN6eFPx-B4